1. Biographie
Arthur Rimbaud naît en 1854. Il était un bon élève qui manifestait son goût pour la poésie. Il manifeste son esprit de révolte, son anticonformisme, sa rébellion contre l’ordre établi. À 16 ans, la guerre met fin à ses études et il fugue et gagne Paris et la Belgique.
En 1871 Rimbaud est de nouveau à Paris en pleine insurrection de la Commune. Dans le Bateau ivre, Rimbaud décrit symboliquement le voyage à la découverte d’un monde nouveau inconnu. Il écrit la Lettre du Voyant, sorte de testament poétique qui bouleverse la poésie.
En suite Rimbaud rencontre Verlaine et ils commencent une période de bohème partagée entre l’alcool, drogue, homosexualité et écriture. Rimbaud écrit une étrange autobiographie poétique “Une Saison en enfer”. En 1874, à Londre, il accompagne Germain Nouveau. En 1886 il publie Les Illuminations. Ce recueil est le dernier d’une brève carrière: Rimbaud a vingt ans et il a terminé d’écrire.
Loin des chemins de la poésie, Rimbaud connaît toutes les rigueurs de l’existence. Il voyage à travers l’Europe, puis l’Afrique et il fait beaucoup de métiers. Il sera amputé d’une jambe à Marseille et meurt en 1891.
2. Les oeuvres de Rimbaud
Bonne Chanson et À Sagesse
La Bonne Chanson (1870) regroupe de jolis poèmes autour de la figure de Mathilde, la femme qui apporte à Verlaine un peu de joie et de stabilité. Le poème très célèbre est ‘Il pleure dans mon cœur’. Il théorise l’Art Poétique paru en 1884 dans le recueil Jadis et Naguère. Le titre même du recueil souligne la primauté de la chanson sur les mots.
Les poèmes de Sagesse rendent compte de l’itinéraire spirituel de Verlaine. L’inspiration mystique est très sensible dans dix sonnets.
Après Bateau ivre et Poésie, Rimbaud publie Une Saison en enfer (1873), sorte d’autobiographie en prose poétique sur l’existence maudite qu’il a vécue avec Verlaine. Dans le désordre de son esprit, il envisage un changement. Une Saison en enfer s’achève sur un Adieu. Il retrouve la simplicité de la terre.
Les Illuminations
Rimbaud prend le mot Illuminations dans son sens anglais d’enluminures.
Ces poèmes en prose sont illuminés. Le langage est obscur. Les critiques ont essayé de l’expliquer, de retrouver l’unité profonde qui apparaît fragmentée en surface.
Les Illuminations (1886) apparaissent comme la première œuvre résolument moderne de la déconstruction du langage. Images insolites, création d’un univers fantasmagorique, vocabulaire exubérant font de ces poèmes une œuvre difficile.